31 octobre 2023
LACROIX
3 minutes de lecture
D’ici 2030, 25 milliards d’objets seront équipés de capteurs. Reliés aux réseaux de communication, ces objets connectés peuvent échanger, stocker et traiter des données en temps réel. De plus en plus performants, ils peuvent aussi mesurer, donner des instructions et nous aider dans nos prises de décisions. Mais dans quelle mesure sont-ils aussi capables d’apporter des réponses aux défis écologiques de notre temps ?
Dans l’industrie, et plus particulièrement dans le secteur de l’électronique, les objets connectés sont majoritairement utilisés pour mesurer et optimiser la production.
Toutes les étapes de la chaine de valeur sont interconnectées et de plus en plus reliées par de l’IIoT (Industrial Internet of Things) : depuis la R&D en passant par la production, l’achat, le transport, la distribution jusqu’au recyclage ou encore l’usage ainsi que la consommation d’énergie.
Les données générées par des capteurs embarqués sur les machines et les pièces électroniques permettent à la fois d’augmenter le contrôle qualité et d’améliorer la gestion des ressources. Elles peuvent aussi fluidifier la chaine d’approvisionnement, renforcer la maintenance prédictive ou encore optimiser l’efficacité énergétique des procédés industriels.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde de connectivité, où le numérique est au cœur de tout. […] La data est le carburant de ce changement de paradigme. »
Les nouvelles technologies traitent des milliards de données collectées par les objets connectés – plus de 800 millions d’équipements utilisateurs en France en 2020, à travers des algorithmes de plus en plus performants. Les données générées par ces intelligences augmentées ouvrent de multiples champs d’utilisation à tous les niveaux, comme le pilotage et la surveillance d’infrastructures à distance.
Selon les estimations du cabinet de conseil Bearing Point dans sa dernière publication « l’IoT au service de la planète », les objets connectés représentent un marché estimé à 1 346 milliards de dollars en 2026, contre 190 milliards en 2018 et 740 milliards en 2021.
Cependant, d’après l’évaluation prospective de l’ADEME et l’ARCEP réalisée début 2023, l’augmentation exponentielle du nombre d’objets connectés pourrait avoir pour conséquence de tripler l’empreinte carbone du numérique.
Conscients de ces répercussions sur le climat, les industriels redoublent de vigilance pour produire « utile » et « mieux » en optimisant les ressources à leur disposition :
Pas plus de technologie qu’il n’en faut, pas plus de matières ou d’énergie que nécessaire,
c’est le concept de « juste technologie »,
qui nous est cher.»
L’étude « Transition(s) 2050 » de l’ADEME a élaboré 4 scénarios possibles pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Deux d’entre eux s’orientent vers la réduction de nos émissions de GES grâce à une meilleure maîtrise de la demande. Les deux autres scénarios s’appuient plus sur les nouvelles technologies pour réduire l’impact de nos activités sur l’environnement.
Il y a un fort changement de paradigme entre le premier scénario baptisé « génération frugale » et le dernier intitulé « pari réparateur ». Chez LACROIX, notre position s’inspire davantage des scénarios 2 et 3 (« coopération territoriale » et « technologies vertes ») pour développer des réponses collaboratives et innovantes aux défis sociétaux et environnementaux.
Nous défendons la réindustrialisation du territoire et la préférence donnée aux circuits locaux. Nous croyons en l’importance de l’économie circulaire et des technologies durables pour contribuer au bien commun.
Notre conviction est que la technologie – et les objets en connectés en particulier – peuvent avoir un rôle important à jouer dans la transition environnementale, à la condition que leur mode de conception et leur usage final soient réfléchis et bénéfiques pour tous.
Nous sommes convaincus qu’il est possible de s’appuyer sur des solutions digitales pour servir avec plus d’efficacité un grand nombre de causes sociétales, transformer nos modes de production et réduire l’empreinte carbone de tous les secteurs d’activités.
Dans son dernier rapport, le GIEC précise que « les technologies numériques peuvent contribuer à l’atténuation du changement climatique & à la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable (ODD) » et que « les capteurs, l’internet des objets, la robotique & l’intelligence artificielle peuvent améliorer la gestion de l’énergie dans tous les secteurs, accroître l’efficacité énergétique et promouvoir l’adoption de nombreuses technologies à faibles émissions ». Cet appel des scientifiques sont alignées avec notre vision d’une technologie utile pour participer au bien commun et bâtir un avenir plus responsable.
Comme le GIEC, nous sommes convaincus que la technologie a un rôle essentiel à jouer dans la transition écologique, mais à condition qu’elle puisse faire la démonstration de son utilité et qu’elle soit écoconçue.»
Selon le rapport d’Accenture Strategy et GeSI « #SMARTer2030 », les technologies pourraient apporter une réduction globale de 20% des émissions de CO2. En effet, l’utilisation de capteurs sans fil permet de mesurer et piloter à distance des objets. Ainsi, des installations qui étaient auparavant non connectées, peuvent être gérées à distance, évitant le déplacement des équipes pour mener leur intervention sur place.
La surveillance en temps réel et le contrôle de certaines infrastructures comme l’éclairage public par exemple, permettent de réduire le gaspillage dans les villes et ainsi réaliser des économies d’énergie, tout en améliorant la qualité de vie des usagers.
L’opposition habituelle entre les impératifs économiques d’un côté, et les défis environnementaux de l’autre est une vision dépassée : les solutions digitales performantes et durables répondent simultanément à ces deux enjeux.
L’enjeu actuel des fournisseurs d’IoT industriel est de traiter uniquement les besoins que les solutions low-tech ne peuvent pas satisfaire. L’objectif est de se focaliser uniquement sur des solutions indispensables, destinées à des usages spécifiques. Ces produits doivent permettre d’économiser plus de carbone et d’énergie qu’il n’en faut pour les fabriquer et les faire fonctionner.
LACROIX agit pour la transformation des villes en ajoutant des objets connectées aux infrastructures d’eau et d’énergie, pour améliorer la qualité de vie des usagers. Par exemple, en s’appuyant sur les performances de l’intelligence artificielle, des capteurs permettent de collecter, surveiller et analyser des données en temps réel, pour garantir la qualité et la distribution de l’eau potable et détecter les fuites afin d’optimiser la consommation et assurer une gestion plus efficace.
Notre activité Environment conçoit et fabrique des équipements électroniques connectés et de l’IoT industriel dédiés à limiter la consommation d’énergie et d’eau.
Aquawize est un exemple de réponse apportée par nos expert. Il s’agit d’une solution logicielle basée sur l’IA. Elle analyse automatiquement et détecte de manière anticipée les anomalies sur les réseaux d’eau. Véritable outil de prise à la décision, elle permet l’économie de centaines de milliers de m3 d’eau et d’obtenir des gains significatifs en termes de temps et d’énergie pour la production d’eau potable.
La révolution énergétique est dépendante de la data, car c’est grâce aux données que l’on peut piloter, par exemple, la consommation d’énergie de façon raisonnée, maitrisée et durable.»
LACROIX participe activement à l’accélération de la transition énergétique des industriels et au développement de villes plus durables. Toujours au service des enjeux environnementaux et des besoins des usagers, notre expertise contribue auprès de nos clients à la performance de leurs systèmes, grâce à une efficacité énergétique optimale et une consommation plus responsable des ressources.
Comment mettre le cap vers plus de sobriété ?
Chez LACROIX, nous pensons que la technologie doit contribuer à des environnements simples, durables et plus sûrs. Nous concevons et fabriquons des technologies utiles pour l’environnement et la société, afin de réduire nos consommations d’eau et d’énergie et diminuer les coûts de production. La capacité des technologies à rendre, d’une part, les infrastructures plus performantes et durables et, d’autre part, à renforcer la résilience de notre territoire, prouve qu’elles prennent déjà part aux enjeux sociétaux actuels.
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