25 août 2018
LACROIX
Anniversaire du rachat de l’expert du V2X : retour sur une acquisition réussie
En 2015, dans le but de se positionner sur l’axe stratégique de la voirie intelligente, LACROIX Group a créé l’activité LACROIX City, regroupant 3 pôles de compétences : la signalisation, le trafic et l’éclairage public.
Le 31 août 2016, LACROIX faisait l’acquisition du pionnier français du V2X, NEAVIA Technologies, pour compléter son offre de mobilité intelligente.
Guillaume Grolleau
Directeur Général LACROIX City V2X
Stéphane Barbier
Responsable R&D LACROIX City V2X
Comment avez-vous accueilli ce rachat ?
Nous avons été très enthousiasmé par notre arrivée au sein du Groupe. Cela nous a démontré que tout le travail que nous avions réalisé était digne d’intérêt.
Nous avons accueilli le rachat de façon très positive. Parfois, dans certaines entreprises, nous voyons des rachats derrière lesquels nous sentons une opération un peu opportuniste ou purement financière. Ici, ça a vraiment du sens, il y a une vraie réflexion. Lorsque Vincent Bedouin est venu nous rencontrer et nous présenter son projet, c’était presque une évidence.
Aussi, faire partie de LACROIX Group nous permet d’intéresser un plus grand nombre d’acteurs, et d’avoir accès à la discussion avec ces derniers, ce qui n’était pas le cas avant. Rejoindre le Groupe nous a permis, d’une part, de plus largement industrialiser et commercialiser nos équipements, et d’autre part, de faire partie d’un grand projet transverse au sein de LACROIX City. L’activité propose désormais une offre complète de voirie intelligente grâce à ses équipements d’éclairage public, de gestion et de régulation du trafic, de signalisation, et maintenant de V2X. C’est un projet stratégique pour le Groupe et nous sommes fiers de faire partie de l’aventure.
Exactement. Comme j’aime dire à nos clients, on est passé de 8 à 4008 personnes. Tout est désormais « plus facile », le Groupe nous pérennise, nos clients ne prennent plus le même niveau de risque lorsqu’ils travaillent avec nous. Aussi, nous profitons de ses bénéfices et de sa puissance, nous appartenons à la communauté LACROIX Tech, nous disposons de services transverses, qui n’existaient pas avant ou que l’on gérait avec nos petits moyens. En plus, le Groupe a démontré sa capacité à nous suivre financièrement sans nous mettre de pression de rentabilité, ce qui rend notre travail encore plus passionnant !
Depuis le rachat, la synergie des compétences a-elle porté ses fruits ?
Depuis 2 ans, la liste des projets menés ensemble est conséquente. Nous avons tout de suite été intégrés dans les réflexions, ce qui nous permet d’avoir une vision transverse de nos compétences. Notre activité est très orientée projets, nous fonctionnons beaucoup par cas d’usages. C’est le même principe qu’une boîte de Légo : nous sommes des blocs d’équipements qui se complètent les uns les autres pour créer un unique assemblage. Par exemple, une navette autonome comme celle expérimentée à Nantes doit passer un feu tricolore, une signalisation doit prévenir qu’elle est en approche, une barrière doit se lever pour la laisser s’engager, et pour que nous puissions la suivre, nous devons installer des caméras. Chaque membre de LACROIX City intervient à des niveaux différents pour atteindre un même objectif : faire circuler la navette en toute sécurité.
De beaux projets sont-ils encore à venir ?
Le projet C Roads est un gros sujet qui nous intéresse. Il vise à connecter les routes en France et en Europe. Nous avons également Alison Garnier, qui est en VIE aux Etats-Unis depuis mai. Sa présence nous permet de mettre un pied aux US, c’est la première pierre d’un édifice beaucoup plus ambitieux.
Étude de cas
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Décryptage
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